Implantologie

Les implants sont devenus langage courant dans les réhabilitations prothétiques dentaires. Ils sont la solution de choix vu leur longévité et le confort qu’ils apportent. Grâce à eux, il est possible de remplacer une ou plusieurs dents absentes (dents manquantes ou dents extraites) de façon fixe comme si c’était de nouvelles dents.

Qu’est-ce qu’un implant ?

Bien souvent, ils sont confondus avec les couronnes dentaires. Pour comprendre ce qu’est un implant, il faut d’abord comprendre l’anatomie d’une dent : une dent possède une partie radiculaire (la ou les racines, dans l’os) et une partie coronaire (la couronne naturelle, la partie que l’on voit en bouche).

Lorsqu’une dent est simplement abîmée, on peut remplacer la partie du dessus (la couronne) par un élément prothétique : par exemple une couronne artificielle en métal ou céramique qui va s’appuyer sur la ou les racines naturelles de votre dent. Les couronnes s’attachent donc sur une partie de vos dents restantes. Ce qui n’est pas le cas des implants !

Si votre dent est trop abîmée et qu’elle doit être avulsée (extraite) : il ne restera plus rien ni de la racine ni de la couronne. Impossible malheureusement de fixer une couronne artificielle uniquement sur de l’os ou de la gencive… c’est justement là qu’intervient l’implant.

De façon imagée, un implant est une racine artificielle en titane qui est mise dans l’os pour pouvoir supporter une nouvelle couronne. Le titane est d’ailleurs le même matériau que celui utilisé pour la plupart des interventions chirurgicales : prothèse de hanche, genoux…

Comment est-il mis en place ?

Avec une anesthésie, la gencive est écartée pour que l’implant puisse être posé dans l’os. Une fois l’implant en place, une vis de cicatrisation vient le recouvrir pour protéger sa cicatrisation. Il sera ensuite soit totalement recouvert par la gencive (cicatrisation enfouie) soit la vis restera apparente. En fonction des pratiques, les sutures permettant de replacer la gencive pourront être résorbables ou bien elles seront déposées quelques jours après l’intervention.

Sauf cas de « mise en charge immédiate » (décrite plus bas), un implant ne se pose pas en même temps que sa prothèse. Il est d’abord posé seul et on attendra la cicatrisation osseuse pendant environ 3 mois : c’est la phase d’ostéointégration de l’implant. Il est important que l’os soit solidement cicatrisé autour de l’implant pour que le traitement puisse durer dans le temps.

Les pré-requis pour poser un implant.

La plupart du temps, un implant est posé sur un os cicatrisé et sain. Comptez plusieurs mois après une extraction dentaire avant de pouvoir faire poser votre implant (sauf pour les implantation immédiate, décrite plus bas).

Il existe peu de contre-indications médicales aux implants, votre praticien vous en informera en fonction de votre questionnaire de santé. Cependant, il existe des limites anatomiques. Par exemple, la barrière la plus fréquente est le manque de volume osseux : il est nécessaire que le support puisse correctement accueillir et soutenir les implants. Si l’os n’a pas une configuration initiale correcte, il pourra vous être proposé des aménagements tissulaires (greffe osseuse, sinus lift…). Ces manques peuvent par exemple être anticipé lors d’une extraction dentaire avec un comblement osseux réalisé dans la même séance que l’avulsion.

Peut-on tout remplacer avec des implants ?

Couronnes sur implants, bridge sur implants, prothèses amovibles sur implants, prothèses totales transvissées sur implants… il existe bien des possibilités avec les techniques implantaires ! Parlez-en à votre praticien, il existe des solutions à beaucoup de situations, et certainement à la vôtre.

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